Le 4 mars 2025, le Tribunal Correctionnel d’Auxerre a rendu sa décision dans une affaire glaçante : un couple a été condamné après avoir infligé une mort atroce à leur chien, un dogue argentin.
Les faits macabres
Les faits remontent à mai 2024, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour intervenir dans un foyer situé dans l’Yonne. Ce qui semblait être une simple dispute conjugale s’est transformée en une véritable scène d’horreur : un dogue argentin a été retrouvé mort, décapité à l’aide d’une tronçonneuse.
Une mort motivée par une soif de vengeance ?
La situation au sein du couple s’est gravement détériorée après que le compagnon du propriétaire ait découvert que le chien de celle-ci avait tué son chat. Sous l’effet de la colère et du désir de venger la mort de son animal, il a décidé de tuer le chien. La propriétaire, elle, a accepté cette décision, partageant le même désir de vengeance. Ensemble, ils ont fait preuve d’une violence inouïe.
De manière barbare et réfléchie ils se sont livrés à une véritable déferlante de violence. La propriétaire a d’abord porté plusieurs coups de couteau à son chien. Puis, alors qu’il était encore en vie, elle l’a maintenu tandis que son compagnon le décapitait avec une tronçonneuse. Pendant ce temps, le chien souffrait atrocement sous les coups de ses maîtres.
Lors de la première audience, une expertise psychiatrique avait été sollicitée pour évaluer la capacité de discernement des prévenus. C’est cette demande qui avait conduit le report de l’affaire à une date ultérieure. Finalement, les expertises psychiatriques ont conclu à l’absence d’altération ou d’abolition du discernement des prévenus.
Face à ces faits d’une extrême gravité et qui ne trouvent aucune justification, notre avocat s’est battu fermement pour donner une voix à ce chien, victime de ses propriétaires.
La décision prononcée par la juridiction
Finalement le Tribunal a jugé les mis en cause coupables des faits qui leur sont reprochés et est entré en voie de condamnation à leur encontre.
Le compagnon a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont 12 mois avec sursis probatoire pendant deux ans. Étant précisé que la peine de 6 mois d’emprisonnement ferme a été aménagée sous bracelet électronique.
La propriétaire du chien a été condamnée à 24 mois d’emprisonnement, dont 12 mois avec sursis probatoire pendant deux ans. La partie ferme de la peine d’emprisonnement a également été aménagée sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique.
En outre, les deux individus ont été condamnés à l’obligation de travailler, de se soumettre à un suivi psychiatrique et addictologique et d’indemniser les parties civiles. Le Tribunal a prononcé la confiscation des animaux en leur possession, l’interdiction définitive de détenir tout animal et de détenir ou de porter une arme.
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