Le parlement grec a voté, le jeudi 5 novembre à l’unanimité, une loi en faveur des animaux.  La maltraitance animale, qui était un simple délit, devient désormais un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

Cette décision historique place la Grèce parmi les pays progressistes d’Europe en matière de condition animale. La pénalisation de la maltraitance ne résout pas tous les problèmes, d’autant qu’elle ne porte que sur les faits d’empoisonner, pendre, brûler ou mutiler un animal. 

Néanmoins, c’est un signal fort pour signifier qu’il n’est pas acceptable de faire subir de tels actes à un animal sensible. C’est indispensable pour lutter contre la banalisation de la cruauté, le sentiment d’impunité des personnes maltraitante, l’indifférence des témoins.

C’est aussi reconnaitre les évolutions de la société et oser les suivre. De telles décisions accélèrent le changement des mentalités et rendent la souffrance animale de moins en moins acceptable.

La France a besoin aussi de tels actes clairs qui disent avec force que notre pays refuse de tolérer plus longtemps que les animaux subissent des traitements indignes, cruels ou ne respectant pas leurs besoins biologiques, psychologiques et sociaux.

En Grèce, la maltraitance animale est désormais passible de 10 ans de prison

En Grèce, la maltraitance des animaux sera passible de 10 ans de prison 


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