La ville de Paris a pris deux mesures pour encadrer le commerce d’animaux de compagnie.
Les mesures prises en février 2021
La première est d’interdire le marché aux Oiseaux qui se tient chaque dimanche sur l’ile de la Cité. Ce marché a déjà été signalé comme ne respectant pas la réglementation en vigueur. Il avait fait l’objet d’opérations pour démanteler des trafics, notamment d’espèces protégées, telles que le chardonneret élégant, en 2013 puis en 2018. C’est une décision importante à la fois pour des raisons de bien-être animal et de protection de la biodiversité. Les oiseaux ne sont pas faits pour vivre en cage, mais dans leur écosystème natifs qui doivent être protégés.
La seconde décision concerne les animaleries. La ville souhaite accompagner ces commerces afin qu’elles ne vendent plus de chiots ou chatons de moins de 6 mois. Nous nous en réjouissons
Évolution des animaux de compagnie
Les animaux de compagnie sont de plus en plus nombreux en France. Ce sont souvent des animaux domestiques comme des chiens et chats. Ce sont aussi les NAC, nouveaux animaux de compagnie de plus en plus nombreux. Parmi les NAC, on recense des animaux domestiques, tels que des rongeurs ou les lapins. Mais on trouve aussi des animaux exotiques non domestiques, tels que des oiseaux, poissons, amphibiens, reptiles, arachnides, etc.
La mode des NAC pose de graves problèmes. Certains de ces animaux peuvent être dangereux ou véhiculer des zoonoses. Mais surtout, tous subissent la maltraitance liée aux conditions de détention, à l’ignorance de leur besoin, biologique, psychologique ou sociaux, ainsi qu’aux trafics dont ils sont l’objet.
C’est le cas, entre autres, des oiseaux, victimes des collectionneurs. La population française du chardonneret élégant a décru plus de 40% en dix ans, notamment pour satisfaire la marotte de ces « amateurs » d’oiseaux.