Dans une étude, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail confirme que les animaux ne propagent pas le Covid-19.
Par contre, certaines espèces peuvent être réceptives. Elles peuvent donc héberger le virus. Parmi elles, les chats, furets, hamsters et visons se montrent sensibles au virus. De même, des tigres, lions et pumas captifs ont contracté le virus. Cela signifie que ces animaux sont capables de développer des signes cliniques de la maladie. Ils peuvent se transmettre le virus, intra espèce. Néanmoins, il n’a pas jamais été établi de transmission aux humains.
La seule exception concerne les visions d’élevage. En effet, deux semaines après le Danemark, la France a détecté la présence du Covid 19 dans un élevage des visons. Le gouvernement a ordonné l’abattage de la totalité des animaux. Il aurait été pertinent que le gouvernement profite de cet événement pour fermer ces élevages pour la fourrure. En effet, en septembre, la ministre de la Transition écologique s’est engagée à mettre fin aux élevages de visons pour la fourrure d’ici 5 ans.
Néanmoins l’ANSES « souligne que la survenue de ces évènements de transmission depuis les visons infectés vers l’Homme est vraisemblablement à relier au contexte de forte pression virale due à une densité élevée de la population animale au sein de ces élevages ». Comme trop souvent, les élevages intensifs se révèlent des foyers infectieux dangereux.
L’ANSES à recommande, donc, que les personnes atteintes du Covid-19 évitent tout contact étroit avec des animaux. L’objectif est de ne pas risquer de leur transmettre le virus.
Environ les deux tiers des nouvelles maladies, épidémies ou pandémies sont d’origines animales. Elles sont liées à nos pratiques alimentaires, la consommation de viande d’animaux sauvages, la déforestation, et l’élevage intensif.