Le 22 mars 2021, à Roanne, se déroulait l’audience concernant une affaire de maltraitance sur un chien dans laquelle la SNDA s’était portée partie civile. 

La propriétaire du chien était présente et assistée d’un avocat. Elle était poursuivie pour acte de cruauté et sévices graves pour avoir traîné un chien Husky derrière sa voiture en marche, attaché à une longe.

Elle a expliqué qu’elle ne s’en était pas rendu compte, car elle avait attaché le chien dans le coffre avec la longe enroulée sur la boule d’attelage extérieure. Elle supposait que le coffre avait dû s’ouvrir et que le chien vif avait dû sauter. 

Le chien a été gravement blessé. Soigné par un vétérinaire, il a été confié à un refuge local le temps de la procédure.

L’avocat de la SNDA, a plaidé en rappelant les circonstances des faits. Un témoin a vu le véhicule s’arrêter tandis que le coffre était bien fermé. Ce témoin atteste que la prévenue a ramassé le chien puis ouvert le coffre en le jetant dedans. Son témoignage rend peu crédible la version du coffre ouvert malencontreusement.

D’autre part, des traces de sang sur le bitume ont été relevées sur 150 mètres par les gendarmes. La fille de la prévenue, assise à la place du passager, lui a dit de continuer de rouler pour que « le chien fasse de l’exercice ». Elle a continué à rouler en sachant pertinemment que le chien était derrière en train d’être traîné. Ces circonstances montrent que la thèse de l’accident ne tient pas. 

La confiscation et l’interdiction de détenir des animaux ont été demandées par la SNDA.

L’avocat adverse a plaidé dans le sens de l’accident involontaire.

Le Procureur de la République a requis une peine entre 8 et 9 mois avec sursis, 1.000 € d’amende, l’interdiction de détenir un animal de compagnie et la confiscation du chien.

Le Tribunal a mis le jugement en délibéré et il sera rendu le 27 avril 2021. 

Nous vous informerons de la décision.