Tortures subies par les chiens errants à La Réunion

Tortures subies par les chiens errants à La Réunion

À La Réunion, un phénomène d’une violence inouïe se développe depuis plusieurs années : des jeunes, souvent mineurs, se livrent à des actes de cruauté extrême envers les chiens errants ou volés dans les refuges. Ces pratiques, d’une rare barbarie, incluent des étranglements, des brûlures, des mutilations, et parfois, des décapitations. Les animaux, capturés dans des conditions effroyables, sont ensuite « stockés » dans des lieux dissimulés, souvent isolés dans la forêt ou dans des bâtiments abandonnés.

Ces chiens, privés d’eau et de nourriture, subissent des sévices inimaginables. Attachés ou enfermés dans des cages, ils sont parfois jetés dans des ravins où ils ne peuvent s’échapper. Les auteurs de ces actes prennent un plaisir pervers à infliger des souffrances inutiles à ces êtres sans défense. Les actes de maltraitance sont de plus en plus fréquents et violents, allant de coups brutaux à des tortures plus réfléchies comme l’enroulement de ruban adhésif autour de leur museau, les obligeant à mourir de faim ou de soif. Dans certains cas, les jeunes tortionnaires inventent de nouvelles formes de torture, allant jusqu’à écraser des chiots entre des palettes ou les forcer à avaler des morceaux de verre.

Les « soirées tortures », de plus en plus courantes, deviennent des événements où ces jeunes s’adonnent à leur soif de violence, souvent en public et sans crainte de répercussions. Ces actes prémédités et réfléchis sont commis en toute impunité puisqu’il apparaît difficile d’identifier les auteurs. La plupart de ces tortures sont réalisées dans des lieux isolés ou à des horaires où il est ardu d’obtenir des preuves ou d’arrêter les responsables.

Les animaux victimes sont souvent retrouvés dans un état désastreux : traumatisés, mutilés, épuisés. Certains, malgré leurs blessures, réussissent à survivre, mais même les survivants sont confrontés à une autre situation : l’euthanasie. Dans les fourrières de La Réunion, une grande majorité des animaux recueillis sont malheureusement euthanasiés, faute de lieu et de ressources suffisantes pour leur offrir une seconde chance.

Face à cette situation alarmante, la SNDA travaille activement avec d’autres associations qui se rendent sur place pour organiser des campagnes de stérilisation des chiens errants, un moyen de limiter la souffrance animale et de contrôler la population canine. Toutefois, ces actions ne suffisent pas à éradiquer la maltraitance. Une véritable prise de conscience collective est nécessaire, tant au niveau des autorités que de la société dans son ensemble.

Il est crucial d’agir dès le plus jeune âge en sensibilisant les enfants à la bienveillance animale. À La Réunion, des initiatives ont été mises en place pour éduquer les plus jeunes sur le respect et la protection des animaux. Ces efforts doivent être soulignés puisqu’ils contribuent à empêcher que la violence envers les animaux devienne un comportement banalisé.

La maltraitance animale ne doit plus être ignorée. Il est urgent de faire de cette problématique une priorité pour l’État français afin de mettre fin à cette spirale de violence.

À la SNDA, nous restons déterminés à lutter pour les droits des animaux, à sensibiliser le public et à soutenir les initiatives locales qui œuvrent pour un avenir où chaque animal sera respecté et protégé.

  • Dénoncer et communiquer sur ce sujet est essentiel pour que la situation s’améliore
  • Faire un don à l’association réunionnaise APEBA dédiée à la protection des animaux
  • Interpeller les politiques afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce phénomène tragique
  • Si vous êtes témoin de cas de violence envers des animaux, n’hésitez pas à les signaler aux autorités

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