Image capturée sur @Vakita
Souvenez-vous… des animaux de compagnie transformés en objets de décoration ! Une enquête révélée par William Thorp, journaliste chez Vakita.
Le média en ligne “Vakita”, fondé par le journaliste engagé Hugo Clément, a exposé en début d’année les dessous choquants d’un trafic morbide d’animaux de compagnie en France.
L’enquête de Vakita intitulée “L’impensable trafic : révélations sur le business sordide des animaux morts“, met en lumière un réseau qui détourne les dépouilles d’animaux destinés à l’équarrissage afin de les transformer en masques, tapis et objets de décoration. Les implications de cette révélation sont à la fois troublantes et révoltantes. Cette enquête qui avait fait le tour de la presse est loin d’être terminée et pour cause, après plusieurs mois, le procès d’une partie des protagonistes à enfin eu lieu le Lundi 27 Novembre au tribunal correctionnel de Bordeaux.
Les Détails du trafic
Vakita rapporte que plus de 500 animaux domestiques et animaux de la ferme seraient impliqués dans ce trafic illégal. Les images révèlent des pratiques macabres : transformation de peaux de chats en masques, conservation de fœtus d’animaux dans des bocaux de formol tel un cabinet de curiosité… tout ceci est digne des pires films d’horreurs.
Le trafic se déroule sur les réseaux sociaux, principalement sur un groupe privé Facebook où, les produits sont vendus comme des “trophés”. L’infiltration du groupe nommé “MC Osteo” a permis de découvrir l’ampleur du trafic et les détails glaçants des pratiques utilisées pour transformer les cadavres d’animaux en objets de décoration.
Les répercussions de l’affaires
Dans le reportage de l’enquête, un propriétaire de chien témoigne. Il a été contacté par la gendarmerie après la découverte du corps de son animal dépourvu de tête et de pattes. Quelle macabre découverte !
Il est important de souligner que ces activités se déroulent “à l’insu des propriétaires”. Les acheteurs, quant à eux, sont décrits comme ayant “une passion très dérangeante et illégale”.
Le reportage de Vatika suivi du début du procès met en lumière ce trafic choquant qui porte atteinte à la dignité des animaux de compagnie. Bien que la taxidermie soit légale en France, le détournement des cadavres d’animaux sans le consentement des propriétaires est complètement illégal.
Les autorités enquêtent actuellement sur les personnes impliquées.
L’affaire souligne l’importance de sensibiliser le public sur le respect de l’animal, même après son décès.
La SNDA condamne fermement ces actes cruels qui s’apparentent à de la profanation, et de surcroît, dénoncent la tromperie envers les propriétaires d’ animaux.
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