Piloté par Romain Espinosa, chercheur au CNRS, des étudiants du campus de Nancy de Sciences Po Paris ont analysé 200 mesures en faveur du bien-être animal. Ces mesures ont été recueillies auprès d’une quarantaine d’associations de défense des animaux.

Ils ont, ensuite, sélectionné 20 mesures selon 3 critères : le niveau de consensus, la fiabilité de l’évaluation du coût et l’impact potentiel pour les animaux.

Les mesures retenues couvrent de nombreuses thématiques: élevage, animaux de compagnie, chasse, spectacle, expérimentation, etc.

Le coût de la mise en place de ces mesures a été évalué. En parallèle, OpinionWay a mené une enquête auprès de 1500 participants. Elle a permis de connaitre ce que les Français seraient prêts à payer chacune de ces mesures.

L’objectif est de comparer le coût des mesures et le prix que les Français sont prêts à payer. Ainsi, nous découvrons que les Français sont beaucoup plus généreux que ne l’imaginent les pouvoirs politiques.

Par exemple pour mener des campagnes de stérilisation pour les chats errants, les Français seraient prêts à payer 3,53€. Pourtant, le coût de la mesure est de 0,33€ par an et par Français.

En règle générale, les citoyens se disent prêts à payer 10 fois plus que le coût des mesures testées. On comprend donc difficilement les raisons qui bloquent les améliorations de la condition animale. Elles ne sont manifestement pas d’ordre économique. Les blocages sont d’un autre ordre.

Il serait temps de regarder cette réalité en face et de se pencher sur les véritables raisons qui empêchent la France de devenir un pays progressiste sur la question animale, à défaut d’être leader.

Vous retrouverez l’ensemble des mesures sur le site Vingt Mesures pour les Animaux. Chacune des mesures est détaillée, ainsi que la méthode de travail utilisée.