Qui sommes-nous

Cette association, fondée en 1972 par Andrée Valadier (décédée en 2002) a été reconnue d’Utilité Publique en 1994. En 1984, la SNDA s’est vue décerner un diplôme d’honneur par la Société d’Encouragement au Progrès, dans les locaux de l’Unesco.

Ses objectifs sont définis dans l’article 1 de ses statuts :

  • protéger, défendre les animaux, lutter contre toute souffrance qui leur est infligée et assurer l’éducation du public en ce sens
  • étendre son action sur tout le territoire français, ainsi que dans d’autres pays
  • oeuvrer pour que la législation et la réglementation existantes protégeant les animaux soient respectées, intervenir pour que de nouveaux textes législatifs et réglementaires protégeant les animaux soient promulgués
  • informer le public et assister les personnes qui sollicitent des conseils.

Madame Valadier s’est attaquée à toutes les formes d’exploitation et de souffrance des animaux, elle a été particulièrement combative contre les courses de taureaux et elle devenue une figure de proue légendaire de l’anti-corrida, c’est notamment grâce à elle que les corridas n’ont pas été « exportées » dans des zones de France sans tradition tauromachique. Elle a écrit un livre « le grand bluff tauromachique » fruit d’enquêtes sérieuses et risquées, toujours disponible sur demande à la SNDA et, hélas, toujours d’actualité.

C’est dans le contexte de ces statuts que chacune des actions de la SNDA s’est accompagné d’une réflexion sur l’apport de réglementation existante et/ou sur la nécessité de son évolution afin qu’elle soit plus protectrice des animaux.

Ainsi par exemple :

Dénoncer l’expérimentation sur les animaux est un combat essentiel. Encore faut-il que la dénonciation s’accompagne d’actions en faveur de la recherche de solutions alternatives et de la mise en valeur des chercheurs qui s’y attachent déjà. D’où le soutien à des projets comme Valitox (initiative Pro Anima à laquelle s’est associée financièrement la SNDA) et l’attribution d’un prix Renard-SNDA.

Dénoncer les corridas en France, c’est aussi se tenir informé du contexte international qui rejette cette tradition cruelle. D’où l’aide financière régulière de la SNDA à No-Corrida. Mais c’est aussi, parce que l’union fait la force, l’entre-aide avec la FLAC et le Crac Europe.

Lutter contre les abandons, c’est sauver des animaux en urgence. Mais c’est aussi contribuer financièrement à des campagnes d’identification-stérilisation organisées par de petites associations locales parfois en coopération avec les mairies. Mais c’est encore, et surtout essayer d’obtenir une règlementation encourageant les particuliers à stériliser et identifier leurs animaux domestiques.

Engager la SNDA en tant que partie civile dans des procès contre les bourreaux d’animaux, c’est indispensable. Encore faut-il en tirer une analyse sur le fonctionnement du système, ses dysfonctionnements ou ses lacunes. D’où des rapports SNDA analysant son retour d’expérience sur ce thème. Exemples à l’appui il en est résulté des propositions d’amélioration, à droit positif constant et aussi impliquant des modifications de la législation/réglementation existantes.

Vouloir, espérer, convaincre des politiques à s’engager dans des réformes visant à améliorer la condition animale en France suppose que l’on dispose de preuves, d’analyses objectives, de propositions élaborées. Tout cela repose sur une connaissance du terrain, donc des actions de terrain conduisant à des analyses-synthèses, en amont pour le choix des actions à entreprendre sur le terrain et en aval pour élaborer des propositions réalistes. C’est la raison pour laquelle la SNDA a attaché une importance particulière au volet « Publications » sans négliger pour autant les supports Internet de communication.

L’engagement de la SNDA dans une structure comme le CAP (Convergence Animaux Politique, association 1901 dont l’objet est le lobbying et qui se veut un acteur facilitateur au service des associations de protection animale) est à situer dans un mouvement plus général visant à interpeller le monde politique. Il s’agit d’une étape essentielle de l’action : la SNDA s’y est déjà manifestée en présentant le thème de la gouvernance puis celui des méthodes alternatives à l’expérimentation sur les animaux.

Le fait que la SNDA ait été partie prenante aux réunions Animal et Société en 2008 et à celles d’Animal Politique en 2018 et que sa présidente ait été auditionnée par des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat, montre l’importance de rester engagés dans la méthode « expérience-synthèse-rapports-conférences » en disposant d’un personnel apte à remplir ce type d’objectifs.

Le numéro hors-série du Dynamique, ci-dessous, récapitule quelques actions qui illustrent le travail entrepris par la SNDA depuis 2004.

La SNDA est une association sans but lucratif, créée en 1972 et re­connue d’utilité publique.

Elle est habilitée à recevoir des legs (exonérés de droits de mutation). Les dons qu’elle reçoit donnent droit à réduction d’impôt dans les limites prévues par la loi pour les associations reconnues d’utilité publique.

La réduction fiscale est de 66%, ainsi une cotisation ou un don de 25€ ne vous coutera que 8,50 € après déduction fiscale.